Thérapie par les schémas :
Les schémas désignent tout un ensemble de pensées, croyances, images, souvenirs qui nous permettent de percevoir le monde qui nous entoure, de l’appréhender par la raison, de lui donner un sens, de le comprendre et d’en traiter les informations.
Les schémas se constituent précocement à partir des expériences vécues et continuent d’être alimentés par les évènements de la vie. Etudier les schémas d’une personne équivaut à cerner ses modèles de réactions face à certaines situations. Lorsque ces modèles sont activés ou utilisés par l’individu, ils provoquent une réponse comportementale (les comportements sont dictés par les schémas mais n’en font pas partie).
Il existe des schémas positifs comme négatifs, précoces ou tardifs. Ils peuvent être adaptés ou inadaptés et contribuent donc plus ou moins au bien-être d’une personne et à son fonctionnement.
On partira des expériences de vie et des significations que la personne leur accorde, à partir des systèmes de croyances qui lui sont propres. L’objectif sera de modifier ceux qui sont dysfonctionnels, parce qu’ils nous font rentrer dans des cercles vicieux (situation problème/ cognitions/ émotions/ comportements qui ramènent à la situation à laquelle on veut échapper).
De fait, un schéma négatif constitue une distorsion cognitive à laquelle on peut remédier en opérant une restructuration cognitive en vue de modifier les cognitions qui dysfonctionnent et de privilégier des logiques alternatives moins rigides, qui permettront une meilleure adaptation.
Thérapie de couple :
L’analyse des relations de couple doit permettre de :
Le psychologue définira une intervention thérapeutique appropriée et veillera à mettre l’accent sur les caractéristiques de la relation plutôt que sur les caractéristiques des personnes, ainsi que sur la responsabilité respective de chacun par rapport au changement, ce qui diminue généralement la fréquence des possibles accusations ou des sentiments de culpabilité. De même, on insistera sur ce que chacun peut faire s’il veut diminuer la fréquence des relations conflictuelles. Ainsi, l’un n’a pas besoin d’attendre que l’autre change avant de se décider lui-même à modifier son comportement.
Les Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC) sont fondées sur la notion de schémas cognitifs qui sélectionnent et traitent l’information de manière inconsciente (au sens d’automatique). Ce sont donc des interprétations personnelles de la réalité qui influent sur les stratégies individuelles d’adaptation. Ils interagissent avec les comportements et les émotions. Leur efficacité dans la prise en charge des troubles anxieux n’est plus à démontrer.
Les Troubles anxieux : alors que l’anxiété est une réaction normale à certaines situations, un trouble anxieux engendre une détresse significative et un certain niveau de dysfonctionnement dans la vie de tous les jours.
Le Trouble anxiété sociale : il s’agit à la base d’une peur (qui peut se révéler intense et paralysante) dans des situations sociales qui exposent à l’observation d’autrui (s’adresser à un groupe, accomplir une tâche supervisée, téléphoner à quelqu’un…). Ce trouble peut entraîner un évitement des situations redoutées, à même de perturber la vie sociale et d’avoir un impact négatif sur les performances. A long terme, la personne s’enferme dans un cercle vicieux et la moindre interaction avec autrui devient problématique ; elle perd peu à peu ses outils de communication et toute estime de soi…
Le trouble panique :
Les attaques de panique suscitent un état d’alarme et d’hyper-vigilance qui favorise le développement d’une anxiété chronique, laquelle va à son tour favoriser la survenue de nouvelles attaques de panique. Cette spirale anxieuse occasionne une souffrance psychique intense et les conduites d’évitement peuvent perturber de manière très invalidante les modes de vie et les activités d’ordre personnel, social et professionnel de la personne.
L’attaque de panique est une crise d’angoisse majeure au cours de laquelle de nombreux symptômes surviennent (palpitations, impression d’étouffer, sensations d’étranglement…).L’intensité des sensations ressenties, l’impuissance et l’état d’alarme évoquent l’imminence d’un danger majeur. De fait, la crainte du retour d’une attaque de panique et de ses possibles conséquences risque de transformer à la longue l’attaque de panique en trouble panique. Par ailleurs, l’incapacité de dominer la peur entraîne un sentiment d’échec et une perte de confiance en soi, qui vont augmenter le sentiment de vulnérabilité. La détresse associée au trouble panique pourrait alors conduire à une anxiété généralisée.
La prise en charge passera par :
A travers l’expérience réussie d’affronter une situation redoutée, la personne devrait être amenée à modifier profondément ses croyances concernant ses capacités à réagir face aux obstacles, quel que soit leur importance ou leur nature.